QUANTIC DREAM La Défenseure des Droits dénonce un harcèlement d'ambiance, l'entreprise tente de la censurer
(English below)
Ce Mardi 27 Juin 2023 se tenait un nouveau procès en appel qui opposait Quantic Dream à l’employé qui a découvert la diffusion dans l’entreprise de photomontages racistes, sexistes, homophobes, etc. Faisant part de cette découverte à la direction, il était licencié peu de temps après.
Une fois encore, l’entreprise a maintenu sa stratégie mise en place l’année dernière, à savoir empêcher la Défenseure des Droits de s’exprimer au cours du procès (cette fois-ci sans succès), en plaidant d’une part que sa présence dans le tribunal est un abus de pouvoir, et d’autre part que l’enquête menée par l’institution serait entâchée de vices de forme.
Ainsi que l’a exprimé la Défenseure des Droits par le biais de son avocate, ces arguments relèvent d’une stratégie visant à se cacher derrière des irrégularités supposées pour ne pas traiter de l’affaire sociale.
- L’existence d’un harcèlement discriminatoire d’ambiance, que Quantic Dream a laissé perdurer durant des années.
- Nous sommes frappés de l’utilisation d’euphémismes pudiques par la défense de Quantic Dream pour désigner des imageries pédocriminelles ou nazis. Dans la même veine, des débats ont eu lieu sur la portée et l’intention de la diffusion d’un fichier nommé « facho.jpg » au sein du studio…
- Le manquement de la société à son obligation de sécurité des employé·es
- La Défenseur des Droits rappelle à ce propos le mail de Guillaume de Fondaumière, PDG de l’entreprise, précisant aux auteurs des photomontages de prévenir « leurs victimes » avant publication (sans toutefois demander de cesser leur publication).
- La mise en place de mesure de rétorsion à l’encontre du salarié
- Enfin, la reconnaissance du statut de lanceur d’alerte pour le salarié qui en remplit l’intégralité des conditions.
QUANTIC DREAM: La Défenseure des Droits dénonce un harcèlement d'ambiance
QUANTIC DREAM - The Human Rights Defender denounces ambiant harassment, the companiy tries to censor her
On Tuesday June 27, 2023, a new appeal trial was held between Quantic Dream and the employee who discovered the existence of racist, sexist and homophobic photomontages. Reporting this discovery to management, he was fired shortly afterwards.
Once again, the company maintained the strategy it had put in place last year, namely to prevent the Human Rights Defender (in french « Défendeure des Droits« ) from expressing her views during the trial (this time unsuccessfully), arguing on one hand that her presence in the courtroom was an abuse of power, and on the other hand that the investigation carried out by the institution was flawed.
As the Défenseure des Droits expressed it through her lawyer, these arguments are part of a strategy aimed at hiding behind supposed irregularities to avoid dealing with the social case.
We understand that the company is trying to censure France’s highest anti-discrimination authority when the latter defends and considers the following points:
- The existence of ambiant and discriminatory harassment, which Quantic Dream has allowed to continue for years.
- We are struck by Quantic Dream’s use of modest euphemisms to refer to pedocriminal or Nazi imagery. In the same vein, there have been debates about the scope and intent of the studio’s distribution of a file named « fascist.jpg » (in french « facho.jpg ») …
- The company’s breach of its obligation to ensure employee safety
- In this respect, she recalls the e-mail from Guillaume de Fondaumière, the company’s CEO, instructing the authors of the photomontages to warn « their victims » before publication (without, however, asking them to cease publication).
- The existence of retaliatory measures against employee
- Finally, recognition of the status of whistle-blower for the employee who meets all the conditions.
Judgment will be handed down in early October.