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8 mars: Grève générale féministe

par Solidaires Informatique
3 minutes de lecture

Du début à la fin de nos carrières nous sommes confrontées à des injustices:

  • payées 24% de moins, avec départs plus tardifs à la retraite, retraites qui sont moins élevées, nous sommes les premières touchées par la loi retraite de 2023[1].
  • 38.5% des femmes ont été victimes de comportements sexistes et sexuels au moins une fois dans leur vie professionnelle, dont 15,2 % dans le cadre de leur emploi actuel.[2]
  • Aujourd’hui nous sommes obligées de constater que les agresseurs sont soutenus et protégés par les entreprises[3], ce qui contribue à une ambiance sexiste au travail. Ça augmente notre taux de départ du secteur : en effet au bout de 10 ans de carrière, 41 % des femmes abandonnent le secteur (contre 17 % chez les hommes) [4].
  • 77% des Français·es considèrent que les femmes et les hommes ne sont pas traité·es de la même manière dans le monde du travail[5]. Ce rapport du Haut conseil à l’égalité sur le sexisme nous alerte aussi  sur un risque de régression des droits des femmes.

Ces inégalités, ces injustices et ces violences systémiques sont constitutives du fonctionnement de notre société, et s’expriment avec force dans le monde du travail. C’est pourquoi nous nous mobilisons dans nos entreprises, dans nos bureaux, dans la rue pour exiger :

  • Fin des inégalités salariales
  • Congé hormonal[6]
  • Droit constitutionnel à l’avortement avec moyens
  • Congé parental mieux rémunéré et qui incite un réel partage entre conjoint-es
  • Suivi régulier des violences sexistes et sexuelles en entreprise grâce à l’introduction VSS dans le DUERP
  • La fin du harcèlement sexuel et moral institutionnalisé dans le domaine du numérique et du jeu vidéo en particulier. Nous exigeons des sanctions disciplinaires et judiciaires pour les harceleurs de Ubisoft et leur complices au sein des services RHs qui les ont couvert durant des années.[7]

Solidaires Informatique s’engage à répondre systématiquement à tou-te-s les employé-es, syndiqué-es ou non, qui ont été la cible de violences sexistes et sexuelles dans les entreprises de l’informatique, du conseil et du jeu vidéo, et à prendre en charge les frais d’une éventuelle action en justice.[8]

Telechargez l'appel à la grève

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