(An English version of this press release is available below)
Le 24 avril dernier, Matt Hicks, PDG de Red Hat, annonçait le début d’une vague de licenciements qui toucheraient la majorité des pays dans lequel Red Hat est implanté, pour éventuellement toucher à sa fin avant le début du troisième trimestre 2023. Après une première vague dans les pays avec une protection des travailleur·euse·s moins forte, voici qu’aujourd’hui est annoncée la partie européenne de cette vague, par la voix du PDG de Red Hat Europe, Hans J, Roth.
Alors que nos camarades en Europe ont vu apparaitre des réunions dans leurs calendriers à la dernière minute pour leur annoncer la fin de leur aventure à Red Hat, les salarié·es de Red Hat France sont toujours dans l’expectative. En effet, aucune communication pendant le silence radio imposé par les élections CSE.
Entre ces deux vagues de licenciements, que Mike McGrath, vice-président du Software Engineering, nous rappelle être d’un seul et même mouvement de licenciements, le département Global Engineering a subi une réorganisation brutale que Red Hat souhaitait accomplir en moins de 3 semaines, sans se soucier d’informer ou de consulter les instances, sans plans de formation, juste de vagues promesses.
Ça suffit. Les employé·es Red Hat ne sont pas des jetons dans la machine à sous qu’IBM tente de vider. Les infos croustillantes de la presse spécialisée sont faites des os de contributeur·rice·s au logiciel libre sur lesquel·les notre direction marche allègrement. Qu’ils prennent le dernier de leurs salaires mirobolants et leurs responsabilités, et rendent Red Hat à celleux qui l’ont construit, ses employé·es.
Solidaires Informatique se tient à la disposition des travailleu·r·se·s de l’informatique qui veulent se renseigner et agir. Si vous êtes hors de France, des syndicats et des comités d’entreprise se montent un peu partout à Red Hat, contactez-les !
Pour nous contacter: redhat@solidairesinformatique.org
IL FAUT EN FINIR AVEC LA POURSUITE DE CROISSANCE TOUJOURS PLUS RAPIDE, LES MOYENS AUTORITAIRES POUR LA METTRE EN PLACE ET LES CONSÉQUENCES SUR LES
TRAVAILLEU·R·SE·S.
