Le gouvernement n’a pas renoncé à sa réforme des retraites visant à repousser l’âge de départ à la retraite et/ou l’allongement de la durée de cotisation. Au contraire, chaque semaine voit son lot de rumeurs sur un possible passage en force de cette réforme, y compris par le recours au 49.3. Une chose est sûre cependant, Solidaires Informatique est opposé à un report du départ à la retraite.
Malgré la bouillie argumentative émise par le président de la République et celui du Medef, cette réforme n’a aucune justification. L’unique raison réside dans l’augmentation des profits des plus riches. Il n’est alors pas étonnant que cette réforme ne rencontre aucune adhésion dans la population française, particulièrement chez les travailleurs·euses.
En effet, qui voudrait être contraint de travailler toujours plus longtemps ?
Le secteur des nouvelles technologies est un des premiers secteurs à discriminer les travailleurs seniors. Or, à 50 ans, il nous resterait plus de 15 ans avant d’accéder à une pleine retraite. Le résultat: précarité et dégradation de la santé.
On nous dit qu’on vit plus longtemps, oui, mais doit-on l’accepter pour vivre plus longtemps dans la précarité ?
Malheureusement, le gouvernement ne comprend que le rapport de force.
La très forte mobilisation sociale l’a fait reculer en 2019. Il faut nous préparer, une fois encore, à nous organiser dans nos entreprises et porter une fois encore nos voix dans la rue. Il s’agit non seulement de repousser cette réforme injuste, mais également de renverser le débat sur le sujet.
L’avenir, c’est la réduction du temps de travail, que ce soit en nombre d’heures travaillées par semaine ou en nombre d’ annuités de cotisation. Il est temps d’arrêter de nous tuer à la tâche et d’accepter d’être exploité.
L’assistanat, c’est le patronat qui se gave en milliards d’allégements de cotisations, de crédits d’impôts, de niches fiscales, de subventions, etc. Tout ceci est de l’argent en moins pour nos services publics, nos écoles, notre système de santé et notre sécurité sociale.
Préparons tou-te-s ensemble
La riposte sociale
