Ouverture d'un groupe de travail relatif au positionnement de Solidaires Informatique quant au travail du sexe
Lors de la manifestation parisienne du 1er Mai, la prise de parole conjointe du Pink Bloc et d’une militante du STRASS a été refusée du fait de la position de l’Union Syndicale Solidaires concernant le Travail du Sexe. Il était question de parler de France Dulac, 74 ans qui n’a aucune retraite.
Ce positionnement a créé un vif débat au sein de notre syndicat car nombreuxses sont nos membres à ne pas se reconnaître et à ne pas adhérer à cette ligne. En effet, les politiques abolitionnistes et de criminalisation du travail du sexe entraînent pour les travailleuses du sexe un refus de tout accès au droit du travail, à la protection sociale ainsi qu’au logement et au soin.
Nous exprimerons notre solidarité à nos camarades TDS. En tant que travailleurses soumises aux mêmes oppressions du capitalisme et à l’intersection de nombreuses oppressions — au premier rang desquel le racisme, les LGBTQIAphobies et le validisme — iels ont toute leur place à nos côtés.
C’est pourquoi Solidaires Informatique a décidé de mettre en place un groupe de travail afin de faire évaluer notre positionnement. Nous invitons les autres syndicats et instances de l’Union à prendre ce sujet à bras le corps.
La lutte doit être intersectionnelle. Nous luttons pour que nos camarades travailleurses du sexe aient aussi le droit de vivre dignement, de s’organiser collectivement et d’être défendues et nous leur réaffirmons notre soutien.